KEN WONG- YOUk- HONG

Ken WONG-YOUK-HONG, photographe connu également sous le pseudonyme de L’Œil de Ken, perçoit le monde qui l’entoure avec une sensibilité déconcertante. Il capte l’âme des personnes qu’il photographie en laissant son regard empreint d’humanité diriger son objectif. Ses photos s’inscrivent dans une démarche citoyenne et poétique, et défendent un meilleur vivre ensemble.

Né en Guyane en 1978, de mère martiniquaise et de père d’origine chinoise, Ken
WONG-YOUK-HONG est un enfant de la mixité, d’une terre sans frontières, sans barrières.
Il grandit dans le don et le partage auprès d’une grand-mère et d’une mère aimantes et aimées qui lui inculquent dès son plus jeune âge la générosité et l’altruisme. Sa perception des sentiments humains et son œil sur celles et ceux qui l’entourent lui permettent de capter les âmes qu’il croise sur sa route et de leur donner vie à travers les émotions qu’il saisit et retranscrit dans ses clichés. 

Avec un talent aussi grand que le cœur, ce photographe humaniste bordelais nous place face à nous-mêmes au travers du regard qu’il porte sur l’Autre."

"Somptueuses dompteuses de géants, du temps, des conventions et des préjugés; elles sont les notes de musique qui transforment les pas en fleuves dansants, elles sont le rouge qui dessinent des vérités de craies sur les visages, elles sont le regard allié qui vous portera quand tout vous tournera le dos, elles sont celles qui transforment nos ordinaires en extraordinaires.

Je vous invite à regarder et à lire 12 portraits de femmes de dedans ou de dehors, héroïnes loin des écrans démesurés."

SARAH DESTEUQUE

Sarah DESTEUQUE:

Sarah Desteuque s’inspire de ses expériences plurielles, de ses voyages et de ses rencontres pour témoigner du statut de l’humain dans son contexte social et environnemental. Particulièrement sensible à toute forme d'injustice, elle a d’abord témoigné de l'histoire des sans-abris et de la situation des Roms à Marseille. Puis, elle s’est centrée sur le quotidien doux et amer de la communauté des Travellers irlandais. Ce travail, publié dans le magazine Réponses Photo, a été exposé et diffusé en projection dans différents festivals photographiques a reçu le prix public 2020 du Festival Présence(s) Photographie et le 2ème prix public du Festival Les Rencontres de la Photo de Chabeuil 2022. En 2021 et 2022, elle réalise des séries photographiques pour le film documentaire « Aidant, aidé : corps à coeur engagé », de l’association « Nos mémoires Vives » et son travail`« 1120 nuits, Jean-Paul » relate le quotidien d'un habitant du quartier de Figuerolles à Montpellier. En parallèle, elle documente l’engagement humain vis-à-vis de l’animal non-humain auprès de l'association « Goupil Connexion ». « l’Hôpital de la faune sauvage » remporte le Grand Prix du Jury du Festival Les Nuits Photographiques de Pierrevert en 2023. Par la photographie, Sarah souhaite montrer des modes de vie singuliers et plus simplement l’Autre dans ce qu’il est.

L’'hopital de la faune sauvage:

L'association « Goupil connexion » a été créée en 1995 par un groupe de personnes passionnées par la faune sauvage, dont Marie-Pierre Puech, vétérinaire fondatrice et fervente militante de la biodiversité. Face à l'urgence écologique, l’Hôpital de la Faune Sauvage ouvre en 2008. Les animaux sauvages sont en situation de vulnérabilité face aux activités anthropiques (chasse, étalement urbain, transport routier, lignes électriques, etc.). Vétérinaires, services civiques et bénévoles agissent sur différents fronts, de l'urgence médicale à des actions de sensibilisation. Chaque année, en moyenne 3000 animaux sauvages franchissent la porte de cet hôpital. Là où la société humaine a bâti une frontière avec la vie sauvage, Goupil Connexion tisse des liens entre les deux mondes. Ils se veulent "porte- paroles" des animaux, en mettant de l'énergie pour soigner, sauver et rendre la liberté à ces vies malmenées. Depuis 2019, ce travail photographique documente l'engagement humain vis-à-vis de l'animal non-humain. Il tend à rendre visible la mobilisation humaine qui sauvegarde des espèces sauvages, qui préserve la biodiversité et qui informe des nuisances de l'homme sur son milieu naturel

HHUBERT BARRE

L'impasse des sorcières est une série de photographie prises dans les Alpes de Haute Provence. Depuis 4 ans et dans toutes les saisons: printemps, été, Automne, Hiver, dans une Impasse où est installée cette famille, et ayant fait de ce chemin un lieu où sont

confectionnées des Poupées sorcières mais aussi des sorcières en réalité. Une merveille de découverte de cet endroit et de ce cheminent où vivent des reflets de vie mais aussi où l'on peut rencontrer sur notre chemin des petites sorcières nous accompagnant sur notre passage. Il m’a fallu 2 ans pour photographier ‘’ ma Sorcière bien aimée’’ de la célèbre série

Américaine, mais vivant à Esparron.

 Une interprétation du bien, du mal, de l'ange, du démon, des sortilèges, de la petite sorcière présente dans notre quotidien, une veilleuse dans nos pensées et dans notre vie. Faisons en

sorte que ces petites sorcières nous donne bienfait dans nos rencontres et notre façon d'aborder notre vie et notre société avec une baguette magique!

 Une façon aussi humoristique de pouvoir communiquer, apparaitre, disparaitre, car les images fixées sont uniques, car les objets, les poupées sont installées pendant un certaint temps et après disparaissent.

Donc cette impasse des sorcières est très changeant et très vivante. J’ai été très passionné par cette démarche, et prendre connaissance de cette créativité hors

du commun, faisant état de beaucoup de courage pour élaborer cette impasse, et en faisant

aussi un espace de rencontres.

Hubert BARRE.

J’ai commencé la photographie en 1986 comme photographe au service de presse des armées de Berlin. Premières investigations autour du mur, en passant par le Check Point Charlie. Premières expositions, et aussi premières rencontres photographiques avec Jean-Claude Lemagny,  BNF ; Georges Vercheval, musée de la photographie de Charleroi; Didier Régnier, France 2. Ensuite beaucoup d’expositions, des sélections de festivals ; Bessèges, rendez-vous de l’image à Strasbourg, rencontres photographiques de Chabeuil, et, sélectionné et projeté dans les nuits du OFF, festival Voies-OFF Arles cours de l’archevêché en 2016. Je continue mon voyage à travers la photographie par des publications dans des magazines . J’effectue également des formations à l’école nationale de la photographie d’Arles avec François Deladerrière, Lila Neutre, Christine Sibran, Christophe Laloi, Anne-Sophie Tritschler, Lise Dua, Olivier Sarrazin, 4 années pour une meilleure approche de la photographie contemporaine. Egalement représenté par la galerie audacieuse de Genève. Ce que j’aime : Diane Arbus, Malik Sidibé, Irwin Penn, Duane Michals.

La rue m’inspire, le portrait également, de pouvoir figer aussi une séquence, mais aussi contempler avant de photographier, un instant de vie……UBERT BARRE

CLAIRE SAVARY

Claire SAVARY:
Réalisatrice documentaire et cadreuse pendant 10 ans, Claire Savary a rajouté la photographie comme corde à son arc en 2018. Elle découvre le Bénin pour le tournage de son premier film « Projections Nomades » en 2006 et tombe amoureuse du pays. Elle y retourne pour tourner son deuxième film « Sous l'arbre à palabres » et rencontrer des personnes âgées qui pouvaient encore témoigner de la colonisation dans leur village. Elle initie en 2020 son premier projet photographique qui s'intitule IMAGO et qui se deroule au Benin et en France, une fois encore auprès de personnes âgees. Le travail de Claire s'inscrit dans le temps long que necessitent l'immersion sur un terrain et la rencontre avec l'Autre. Elle s’intéresse à la manière dont les etres humains vivent, dont ils font société ensemble. Chacun de ses projets est une invitation au voyage et aux rencontres, la transmission d'une histoire a chaque fois particulière et toujours humaine.

«J'ai passé un mois dans la petite ville Wilson, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis, en résidence photographique avec Eyes On Main Street. J'y ai rencontré des gens incroyablement gentils et tous différents. C'est cette diversité que j'ai cherché à illustrer à travers cette série « The Rainbow of Wilson » et je pense que leur gentillesse transparait d'elle-même.

CAROLINE HENRY

Caroline HENRY:

Entourée d’artisans, j’observe tôt les gestes et deviens chocolatière. En réponse à la répétition des mouvements, j’apprends la danse qui libère le geste et se situe à mon sens à l’origine des images et des mots. Fascinée par l’image en mouvement, j’étudie le cinéma en même temps que l’anthropologie à l’université ParisVIII. Jecherche ce qui fait notre humanité. Dans le sillage de ces études, je réalise deux films documentaires, portraits d’artisteet d’artisan, odes à la beauté du geste sélectionnés en festival et diffusés sur la TNT, Doux et Amer (2006) et Un jardin pour la mer(2016). Je voyage au long cours en Australie, en Amérique du Sud, en Asie, j’apprends d’autres langues, d’autres usages. Plus récemment, je retrouve laphotographie que j’avais apprise en laboratoire à côté ducinéma avec le photographe Michel Serre. La lumière qu’on ajoute ou retire à la main pour sculpter l’image . J’ai 41ans, jevis et travaille à Paris. En résidence à la Cité des Arts toute l’année 2023 pour créer une installation qui crée un dialogue entre le corps et la ville.

Ce que tu vis seulement te trace.

C’est dans les prés sauvagesques’est ouvert lebal,avec le geste du naturel et le silence en résonance. Personne derrière l’appareil, il se déclenche seul, à intervalles réguliers. C’est une femme qui regarde au départ et le hasard qui prend le relais. Valse avec l’instant et sa vivacité, jeu avec les lignes et les formes. Improvisant une poignée de minutes, à l’écoute des mouvements impulsés par le vivant, une femme se réapproprie l’espace. Espace sauvage, accueillant ou inquiétant, et le sien, son corps, sur un territoire où l’on voit peu le féminin. Ce que l’on vit nous dessine, signe une silhouette. Entrer dans le champ pour déposer des actes,changer les regards sur l’espace et le corps, réenvisager sa trajectoire. “Tu ne traces rien Ce que tu vis seulement te trace dans la mesure où ce que tu vis est inconnu de tous, même de toi”-Francis Palanc, artiste brut.

CarolineHenry

DONATO LIOCE

Présentation des séries:

Il participe au festival chambre-07 avec deux séries.

La première série (intitulé 'la nuit') propose une sélection de clichés pris de nuit, où les étoiles ou la lune sont les protagonistes, incluant toujours des éléments terrestres et humains pour nous rapprocher du ciel profond. Chaque photo a été soigneusement planifiée, y compris les visites de sites, et beaucoup sont le résultat de plusieurs heures d'exposition. La deuxième série (intitulé 'heure d'or') propose une sélection de clichés pris aux heures dorées : que ce soit à la mer, ou au sommet d'une montagne, ou sur la neige, la lumière dorée réchauffe le paysage et offre un abri à l'observateur.

Donato Lioce:

Ingénieur nucléaire et photographe né à Foggia, dans les Pouilles, en Italie.

Les beaux paysages et les ciels les plus purs qu'il a connus en partant pour ses voyages et explorations, ont alimenté sa pratique de la photographie de paysage et de l'astrophotographie, qu'il pratique sans cesse depuis plusieurs années maintenant.

Dans la plupart des cas, il y a toujours des éléments terrestres et célestes dans ses photos : ainsi l'immensité et l'infini du ciel se rapprochent de nous et semblent plus accessibles. Ses photos relient l'homme à ses origines.

Que ce soit la première ou la dernière lumière du jour, ou les lumières des étoiles ou des nébuleuses ou des galaxies dans le ciel profond, il est attiré par les lumières les plus fictives, plus fugitives, les plus difficiles à photographier: c'est là qu'il trouve son lieu à soi.

Ses travaux ont été publiés sur des magazines, pages et sites pertinents, en incluant deux de ses photos sélectionnés et publiés par la NASA (USA National Aeronautics and Space Administration).

LIONEL MOLINA

FRANCK JACKSON

Frank Jackson was born in 1956 in Jacksonville, Florida. The city got its name from the unusually high number of Jacksons living in the area. Complicating matters was the fact that his father had intended to name him Jack, Junior. Had this happened, Mr. Jackson would have been Jack's son Jack Jackson, Jr. from Jacksonville . His mother, however, saw little point in naming him Jack, Junior, since his father's name is Frank.

During the confusion , Mr. Jackson left for Northern California, settling in the vicinity of Sacramento. He eventually developed an interest in photography after discovering that no matter how skilled he became at drawing, art supplies looked less attractive hanging from his neck than a camera.

Mr. Jackson's interest and appetites are diverse. He enjoys fresh air, strawberry milkshakes, and black and white film, though he admits the combination often gives him gas. "I prefer shooting in black and white", says Jackson, because it forces the viewer to look at the essence of an image... its form, tone , light , and shadow... instead of being distracted by the decorative effects of color. And also black and white film costs less.

As a final note, Mr. Jackson is self trained, leaving others blameless for his level of accomplishment.

 SON